Petit coup de pouce pour notre JE

Afin d’être au top le jour J et vous proposer une journée d’étude prolifique qui réunira de multiples intervenants de différents horizons de la France entière, nous avons besoin d’un petit coup de pouce.

En effet, afin de ne pas réduire notre journée à des interventions « franciliennes », et donc pour ne pas réduire le champ d’action, nous avons sollicité des interventions de personnalités de Nantes comme de Lyon par exemple. Pour financer leur déplacement, et plus globalement pour être sereins lors de cette journée d’étude, nous souhaiterions lancer un appel aux dons.

Une journée d’étude ne s’improvise pas. Nous avons d’ores et déjà eu un petit budget pour nous faciliter les choses, mais il nous manque quelques sous pour bien réussir cette journée. C’est pourquoi nous avons créé une cagnotte en ligne, afin de vous inviter à financer l’organisation de cette journée.

Nous ne vous demandons pas de vider votre porte-monnaie, mais chaque euro donné sera bénéfique afin de vous offrir une belle journée d’étude qui saura, nous l’espérons, mettre en perspective des problématiques archivistiques majeures du XXIème siècle, tout en apportant du grain à moudre à d’autres personnalités du monde archivistique (mais pas que) qui pourront rebondir sur ce qui aura été abordé le 16 mars.

Nous vous sommes reconnaissants de chaque euro qui sera déboursé pour notre journée.


Pour un petit coup de pouce…


Les étudiants du Master 2 Gestion des Archives et de l’archivage (2017-2018)

 

Quels axes pour donner un sens à notre problématique ?

Archives et territoires : duo ou duel ?

Pour rappel, la problématique choisie pour notre journée d’étude était la suivante :

Est-il devenu nécessaire de revisiter le principe de territorialité pour permettre aux archivistes de répondre aux transformations sociétales du XXIe siècle ?

Nous ne sommes pas assez prétentieux pour affirmer que des réponses seront données lors de notre journée d’étude, mais nous espérons au minimum ouvrir de nouvelles pistes grâce aux intervenants, soulever des problèmes, et proposer de nouveaux débats, afin de mettre à profit les mois de réflexions qui ont abouti à ce thème et cette problématique.

3 axes ont été sélectionnés afin d’explorer différents sujets et de permettre à divers intervenants aux compétences multiples de dialoguer sur des thèmes que nous avons jugés d’actualité et pour certains préoccupants.

Axe 1 – Réorganiser le « principe de territorialité » des archives ?

  • Ce principe de territorialité qui régit l’organisation du réseau d’archives français depuis le XIXème siècle se structure autour du département. Il répond à deux logiques : celle institutionnelle et celle matérielle. Mais au XXIème siècle, n’est-il pas devenu nécessaire de s’interroger sur ce principe et sur son devenir, à l’heure où les réformes territoriales se succèdent et bouleversent les grands principes d’organisation de l’administration des pouvoirs sur le territoire ? Comment gérer la production documentaire de demain face à ces reconfigurations territoriales ?

Axe 2 – La macro-évaluation : au croisement des principes de provenance et de pertinence ?

  • Principe de pertinence et principe de provenance sont deux logiques de traitement des archives qui s’opposent la grande partie du temps, la seconde prenant souvent le pas sur la première. Cependant, la pertinence connaît un retour important, notamment utilisée comme le pendant thématique afin de pallier aux lacunes d’une politique de collecte uniquement régie autour du principe de provenance. Ces deux logiques peuvent-elles être sollicitées de façon complémentaire ? À travers la notion de « macro-évaluation », il s’agira de questionner la rigidité ou la porosité des frontières entres ces deux principes et mettre en regard différentes méthodes, autant archivistiques qu’historiennes notamment, afin de répondre au mieux aux besoins d’histoire d’un territoire.

Axe 3 – Au-delà du principe de territorialité : rendre compte de la territorialité des archives ?

  • Malgré tout cela, il existe des ensembles archivistiques dont la cohérence est rattachée aux liens qu’ils entretiennent avec leur territoire mais qui pourtant ne sauraient être traités sur la base du principe de provenance. Que faire alors de ces documents dont la pertinence serait avant tout territoriale ? Plusieurs exemples illustrent cette ambivalence archivistique : l’archivage de documents circonstanciés, tels que ceux retrouvés sur les lieux des attentats de Paris en novembre 2015, ou encore lorsque des enjeux locaux s’élèvent contre une conservation nationale des archives. Dans ces cas-là, l’archiviste doit-il tenir compte, dans ses pratiques, de la spécificité de ces documents fortement territorialisés mais maintenus hors des « cadres convenus » établis par les principes archivistiques ?

Ne vous éloignez pas, notre journée d’étude approchant à grands pas, nous vous communiquerons prochainement notre programme, les différents intervenants de cette journée et surtout, notre belle plaquette !