Cours du 25/11

La fermeture des universités n’a échappé à personne. Les étudiants du master GDA ne font pas exception et les cours sont suivis à distance, même s’il est parfois difficile d’adapter en format distanciel des cours conçus pour se tenir en présentiel. Malgré les contraintes de l’enseignement à distance, les intervenants et les étudiants se sont adaptés, d’autant plus que le master a obtenu l’autorisation d’organiser quelques cours en présentiel. Le 25 Novembre, après un mois d’absence, les étudiants de la promotion ont pu se retrouver aux Archives départementales des Hauts-de-Seine (AD92).

Les Archives départementales des Hauts-de-Seine, situées à Nanterre.

Les cinq étudiantes réalisant leur DTA (Dossier de Traitement Archivistique) sur des fonds et ensembles archivistiques des AD92 se sont rendues sur le site plus tôt que leurs camarades pour travailler. L’ambiance semblait bien studieuse en salle de lecture…

A 14h, la quasi-totalité de la promotion – 12 étudiants étaient présents – s’est retrouvée dans la salle de réunion pour suivre le cours de Jasmine Gherram (archiviste aux AD92) sur les archives électorales. Les trois étudiants ne pouvant pas se déplacer ont suivi le cours en visioconférence depuis chez eux.

La première partie du cours portait sur l’histoire et l’évolution du droit de vote et du processus électoral en France, qui ont considérablement évolué depuis la Révolution ; dans un deuxième temps, les étudiants ont appréhendé l’organisation et les différentes étapes du processus électoral actuel. Il est apparu que l’ensemble du processus électoral de la fin du XVIIIe siècle à nos jours a engendré la production d’archives diverses : listes électorales, cartes d’électeurs, dossiers d’élections , enquêtes, listes d’émargement, etc. C’était l’occasion de consulter quelques archives issues des fonds des AD92 :

Une page d’un registre des listes électorales du canton de Courbevoie en Juillet 1871.
Des documents plus récents portant sur des campagnes électorales à Levallois-Perret.

Enfin, dans un dernier temps, il a été question de l’aspect purement archivistique de ces documents à travers leur cotation, leur conservation et leurs usages.

Rencontre avec Audrey Ceselli et Mathilde Pintault des Archives de Paris

En vue de la préparation de la journée d’études portant sur « Archives et mémoire(s) », les étudiants de la promotion ont été invités à réfléchir sur le thème de la mémoire dans une perspective archivistique. Répartis en cinq groupes, ils ont traité de thèmes très larges et toujours d’actualité : les conflits du XXe siècle, la mémoire coloniale, les maladies (SIDA et Covid-19) ainsi que les attentats de 2015. Trois étudiantes de la promotion, Anaëlle, Clémence et Marion, ont choisi de porter leur intérêt sur les attentats de 2015. Suite à ces attentats, des mémoriaux éphémères et spontanés sont apparus dans les rues de plusieurs villes de France, témoins des émotions diverses suscitées par cette vague d’attentats particulièrement meurtrière et traumatisante. Plusieurs villes (Paris, Rennes, Toulouse, Saint-Étienne) ont organisé une collecte des documents et objets déposés dans les mémoriaux afin de les préserver. La particularité de cette collecte inédite, urgente et « dans le présent », à très forte charge émotionnelle et symbolique, a questionné le rôle et les pratiques de l’archiviste. Audrey Ceselli et Mathilde Pintault, archivistes aux Archives de Paris, ont activement participé à cette collecte qui a contribué à la création d’un fonds « Hommages aux victimes du 13 novembre 2015 » au sein de leur institution. Elles ont accepté de répondre aux questions des trois étudiantes dans un entretien en visioconférence le 18 novembre 2020.

Marion Bestel (MB) : Où en étiez-vous dans votre parcours professionnel lors des attentats de novembre 2015 et des collectes de leurs archives ?

Mathilde Pintault (MP) : Je suis arrivée aux Archives de Paris (ADP) en 2012, après un master en valorisation du patrimoine, et l’obtention du concours de chargée d’études documentaires. J’ai été nommée responsable de collecte et de classement. En novembre 2015, on peut dire que je commençais tout juste à me sentir « archiviste ». J’avais déjà eu à gérer la conduite de gros projets, notamment celui de l’archivage de la prison de la Santé qui a précédé sa fermeture pour travaux (gros chantier qui a duré près de 2 ans)

Audrey Ceselli (AC) : J’ai obtenu un DESS [Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées] en archives en 2002, puis j’ai fait plusieurs contrats avant de rejoindre les ADP en 2005. Au moment de la collecte, j’avais donc une dizaine d’années d’expérience.

MB : En janvier 2015, les Archives de Paris se sont-elles questionnées sur une éventuelle collecte à mener in situ (place de la République) des dépôts en hommage aux victimes de Charlie hebdo/Hyper Cacher/collatéraux ?

MP : A ce moment-là, le poste de directeur des ADP était vacant. La question d’une collecte des mémoriaux avait été évoquée, mais restée sans suite. Aucune consigne n’est venue de la maire de Paris pour engager une éventuelle collecte, contrairement à novembre 2015.

MB : En décembre 2015, les ADP ont-elles contacté les services d’archives municipaux qui avaient collecté les « archives Charlie » ?

MP : Non, nous étions tellement dans le rush que nous n’y avons pas pensé… je crois même qu’à ce moment nous n’avions pas connaissance de ce qui avait été fait à Rennes ou à Toulouse. Nous n’avons donc pas demandé conseil, nous nous sommes adaptés à la situation.

MB : A l’inverse, lors des attentats de Nice en 2016, avez-vous été sollicitées par les archivistes locaux ?

AC : Non, car le contexte niçois était très particulier ne permettant pas transposer la méthode mise en place à Paris. Les décisions politiques prises leur laissaient peu de liberté de mouvement contrairement à nous. Les documents et objets déposés ont été laissés plusieurs semaines sur les mémoriaux puis ont été regroupés autour d’un kiosque. Les archivistes ont dû attendre un long moment avant d’intervenir et ont collecté ce qu’il restait sans pouvoir faire de réelle sélection.

MP : En revanche, les archivistes de Bruxelles sont venus à Paris lorsque nous étions encore en phase de traitement. Ils étaient intéressés par la méthodologie de classement, par la perspective de numérisation et de mise à disposition rapides. Finalement, nous nous sommes tous rencontrés au moment de la Journée d’étude de janvier 2017 organisée par Maëlle Bazin : c’est à ce moment que nous avons pu – avec les archivistes de Rennes, Saint-Étienne, Toulouse et même Nice – confronter les pratiques adoptées et les décisions prises. Nous nous sommes rendus compte que nous n’avions pas le même type de fonds ni les mêmes volumes (une centaine de documents pour Rennes et Saint- Étienne pour plus de 7 000 à Paris).

MB : Finalement quel a été le processus déployé de la prise de décision (discussion ou débat dans l’équipe, une évidence pour tous) jusqu’à la répartition des tâches et la mise en place de la collecte ?

AC : L’amorce de collecte est venue des chercheurs. C’est Gérôme Truc, sociologue ayant soutenu sa thèse sur les réactions post-attentats, qui a saisi la maire de Paris pour l’alerter sur le devenir de ces documents et sur les enjeux de leur archivage. Puis, le cabinet du premier adjoint à la Maire en charge de la culture et du patrimoine, a demandé au directeur des Archives de Paris d’en organiser la collecte.

MP : Sur la première collecte devant le Carillon, qui devait rouvrir, le directeur adjoint a mobilisé à la hâte quelques agents. Par la suite, il a été demandé à l’ensemble de l’équipe qui voulait participer à la phase de collecte : 17 personnes se sont proposées, et des roulements ont été organisés. Audrey et moi, nous sommes spontanément portées volontaires car nous nous pouvions mettre à profit nos réflexes de collecte. Nous avons suivi la réception et l’identification des documents collectés.

AC : Lorsque l’on s’est engagé collectivement dans cette opération, nous n’avions pas vraiment de vue à long terme, rien n’était vraiment construit à l’avance. C’était une période très particulière. La logique de traitement s’est construite dans l’action. Guillaume Nahon, le directeur des ADP nous en a donné les grandes lignes (indiquer les dates et lieux de collecte, procéder à des reportages photographiques, documenter les collectes).

MP : Chaque journée apportait son lot de questions, et parfois de réponse, en termes de collecte mais aussi lors du classement.

MB : Comment s’est déroulée la phase de traitement à partir du séchage ? Avez-vous tout fait en interne ou avez-vous fait appel à des prestataires extérieurs ?

MP : Nous avons une restauratrice aux Archives de Paris qui a été associée aux opérations de collecte dès le départ, pour apporter son expertise en conservation préventive, car les documents étaient humides, parfois dégradés. Elle a mis en place un protocole pour le séchage, nous avons aménagé des locaux pour le faire en interne, et c’est finalement allé assez vite. En revanche, nous avons fait appel à un prestataire extérieur pour la désinfection (Hygiène office).

AC : La désinfection a été faite de manière systématique, plus par souci de précaution car nous n’avions pas envie qu’un seul document moisi puisse contaminer l’ensemble du fonds.

MB : Avez-vous décelé des enjeux, que ce soit au niveau des fonds ou des pratiques nouvelles, qui vous sont apparus dès l’étape de collecte ?

MP : Je me suis rendue compte, c’est peut-être la première fois d’ailleurs, que mon métier pouvait avoir une utilité pour l’ensemble de la population, pas uniquement pour un petit groupe (chercheurs ou généalogistes), et que cette collecte répondait bien à un intérêt général. Dans le cas des dossiers d’enfants assistés que nous communiquons régulièrement en salle de lecture, il y aussi une charge émotionnelle et mémorielle mais pour une seule personne, ou une seule famille. Là, les gens témoignaient déjà, dans la rue, de leur attachement aux documents, même ceux qui n’avaient pas de lien direct avec les victimes. Les attentes fortes autour de la collecte, sa médiatisation, les demandes de communication immédiates de la part des familles, ont rendu cette période très intense.

AC : On avait cette sensation que le fonds se constituait sous nos yeux alors que les événements étaient toujours en cours.

MB : Dans quelle mesure les demandes sociales concernant la mémoire peuvent avoir des conséquences sur le traitement des fonds (priorités d’archivage, de numérisation, façon de penser les archives, leur consultation, l’élaboration d’IR [Instrument de Recherche]) ? Pensez-vous être devenues depuis quelques années des acteurs de la commémoration ?

MP : Nous n’avions pas forcément conscience de ça à l’instant T, mais oui, cette collecte et ce traitement ont pris le pas sur les autres projets pendant un an. Nous n’avions pas de contrainte particulière, mais il y avait un intérêt commun à ce que ça aille vite, pour nous et pour le public. La mise en ligne un an après les faits avait été annoncée très tôt et il fallait aussi répondre à cette commande politique.

MB : Que retenez-vous de l’expérience d’archivage du temps présent, de l’instantané et pourriez-vous renouveler l’opération (temps, moyens) ?

AC : Je pense que nous avons bien fait les choses et n’ai aucun regret. S’il fallait renouveler l’opération, nous referions la même chose mais serions certainement plus sereines car nous avons gagné en expérience. Nous pourrions réinvestir sans souci cette méthodologie pour la collecte et le traitement d’archives déposées dans la rue, sans producteur identifié. Nous demanderions peut-être une mobilisation plus large des équipes des Archives de Paris durant la phase de traitement car nous pourrions plus facilement organiser et partager le travail. En ce moment, nous classons le fonds Charlie Hebdo mais ce n’est pas la même demande, il n’y a pas d’urgence, ni la même pression, la méthodologie est donc sensiblement différente.

Anaëlle Herrewyn (AH) : À l’annonce des attentats de novembre 2015, quelle a été la réaction des membres des Archives de Paris en tant que personnes ?

MP : Au départ, je n’imaginais pas que mon métier allait me mener aussi près des événements, car je n’étais pas consciente des proportions incroyables que les mémoriaux allaient prendre. J’avais vu celui de la rue Nicolas Appert en janvier, pour Charlie Hebdo, mais c’était très différent.

AC : Le fait d’être active et non passive, y compris en tant que citoyenne, le fait de se sentir utile c’était important. C’était évident pour nous qu’on pouvait être actrices : il y avait quelque chose à faire, et nous l’avons fait très spontanément.

AH : Il y a donc eu une réponse citoyenne puis professionnelle ?

AC : Oui, c’était une évidence qu’il fallait que nous en soyons.

AH : Comment avez-vous articulé émotions individuelles et le devoir/conscience professionnel(le) ? L’émotion avait-elle sa place dans vos opérations de sauvetage, dans un tel contexte ?

MP : J’ai reçu un gros coup devant la Belle Équipe, début décembre. Je me souviens être sortie du métro Charonne, avancer dans la rue de Charonne vers le bar, et être saisie d’une émotion forte à l’approche du site. Il faut se remettre dans le contexte de ce qu’était devenue la vie parisienne à ce moment : les gens ne sortaient plus beaucoup en dehors des trajets domicile-travail. Je faisais partie de la catégorie de population de moins de 30 ans, qui sortait régulièrement dans ce quartier. Les événements avaient une résonance particulière. J’ai donc été très émue puis tout s’est enchaîné : il fallait collecter. On ne devient pas insensible, mais la mission prend le dessus et nous permet de garder une distance, alors qu’on est au milieu des fleurs et des bougies.

AC : Les émotions ne nous ont jamais submergées au point de ne nous empêcher de réfléchir correctement. Nous avons tous notre première collecte en mémoire. Nous faisions des collectes tous les deux jours au cours desquelles nous récupérions parfois plus de 1 000 documents… Nous n’avions pas forcément le temps de nous arrêter, de réfléchir (ça n’était pas le lieu)… et fondamentalement, nous n’avons été touchées dans nos chairs par les événements : nous n’étions ni victimes ni proches de victimes. Nous étions là en tant que professionnelles, ce qui nous a permis d’être beaucoup moins dans l’émotion.

MP : Nous avons aussi été stimulées par le sentiment d’être utile. Nous ne sommes pas médecins, secouristes, ou pompiers, mais nous aidions à notre manière.

AC : Pour la phase de traitement, en revanche, nous n’étions plus que toutes les deux, donc c’est vrai que nous avons parfois ressenti une charge émotionnelle plus forte que lors des opérations de collecte où nous étions en équipe.

AH : Quels automatismes professionnels avez-vous enclenché pour vous protéger ?

MP : Le fait d’être dans l’action fait qu’on n’a pas le temps de trop réfléchir au reste. Si nous nous étions arrêtées pour lire les messages, allumer une bougie, nous aurions pu être submergées : ça n’était pas notre cas, nous ne nous arrêtions pas.

AH : Avez-vous ressenti des bienfaits, notamment en termes de reconnaissance de la profession, suite à la mise en lumière de ces collectes ?

MP : L’intérêt du public, des chercheurs, et des collègues archivistes pour ce fondsnous a permis d’aller plus loin dans notre pratique professionnelle, de mener un vrai travail scientifique par la rédaction d’articles, la participation à des conférences…

AC : Nous avons surtout gagné en expérience. Les chercheurs ont salué la méthodologie mise en place, la qualité du corpus qui leur permet depuis de mener depuis leurs travaux scientifiques, et la façon dont nous avons documenté le fonds.

Clémence Moreau (CM) : Pour vous, cette collecte est-elle un acte purement politique ou bien est-ce un véritable enjeu mémoriel ?

MP : La collecte a été impulsée par le cabinet de la Maire, donc il y avait un enjeu : faire ce qui avait été annoncé, et le faire le plus justement possible. C’est pour cela que la médiatisation a été importante, il s’agissait de montrer que les annonces faites étaient bien mises en œuvre.

AC : Le fait que le projet ait été impulsé par la Maire a permis de fluidifier la collecte. Les chercheurs ont sollicité le cabinet de la Maire, qui a donné le signal de départ, et a tout mis en œuvre avec les maires d’arrondissements. Les créneaux de collecte étaient ainsi organisés, encadrés, sécurisés.

MP : Cette opération témoigne aussi de l’envie de la Maire de « patrimonialiser » ce fonds dans un but mémoriel.

AC : Cela permettait également aux services de la propreté d’intervenir, de nettoyer, et en balance de justifier ces actions : nettoyer l’espace parisien tout en conservant dans la durée les productions déposées sur les mémoriaux.

CM : Il n’y a donc pas eu de confrontation entre les Archives de Paris et les services politiques ?

AC : Non, chacun avait ses missions, et nous nous rencontrions au moment des collectes. Les élus d’arrondissement ou adjoints concernés (culture et propreté) étaient presque toujours sur place pour échanger avec la population et expliquer le but de l’opération lorsque nous collections.

CM : Comment les archivistes s’adaptent-ils pour répondre à la demande sociale et politique de « faire mémoire » ?

MP : De manière générale, de nombreuses commémorations ont lieu, auxquelles nous ne sommes pas associés, parce qu’il existe beaucoup d’autres sources ou ressources (musées, archives vidéo…). Nous avons été très sollicités pour les deux premiers anniversaires des attaques de novembre 2015, puis, la demande s’est tarie. La forte demande vis-à-vis de ces archives est peut-être terminée. Le fonds va maintenant être consulté, en majorité, par les chercheurs, tandis qu’au départ, il était consulté par un public très large.

CM : Pensez-vous que la collecte des mémoriaux a permis à la mémoire collective de perdurer et de se solidifier ? Que pensez-vous du programme 13 novembre, y êtes-vous associées (versement prévisionnels) ?

MP : Notre directeur est associé au projet. Les archives de ce programme n’ont pas vocation à finir aux Archives de Paris, car il est mené par une université dont nous ne collectons pas les archives (les Archives nationales pourraient éventuellement en être destinataire).

CM : Quels sont les liens entretenus entre services d’archives et organismes dédiés à la mémoire (mémorial de la Shoah…) ?

MP : Nous prêtons régulièrement des documents aux musées parisiens pour leurs expositions. Concernant les hommages, ils ont été exposés quelques temps à la mairie du 11e arrondissement puis aux Archives de Paris lors des journées du patrimoine en 2016. Un projet de musée mémorial des sociétés face au terrorisme a été lancé par Emmanuel Macron il y a 2 ans, aussi s’il y a une collaboration durable, ce sera certainement avec ce futur établissement. Des prêts pourront être envisagés, ou éventuellement des réalisations de fac-similés. Il y a aussi un projet de prêt au mémorial du 11 septembre de New-York : une rencontre a été organisée avec le directeur du mémorial, qui a repéré des documents.

AC : Pour l’exposition d’objets, les organismes devront solliciter le musée Carnavalet qui conserve un échantillon des objets collectés.

CM : Comment s’est passée la répartition ?

AC : Guillaume Nahon a sollicité la directrice du musée Carnavalet lors des opérations de collecte. Leurs échanges ont permis d’acter que nous collecterions une sélection d’objets signifiants, porteurs d’un message. Nous avons procédé à cette collecte d’objets, car nous étions sur le terrain tous les jours et avons automatismes de sélection. Parallèlement, il y a eu des campagnes photographiques des sites avant et pendant les collectes, réalisées par des photographes de la Ville de Paris et des Archives de Paris, permettant de remettre les hommages et les objets qui les entouraient dans leur contexte de production.

Crédits pour la photo de couverture de cet article : Hugues Hodeir / Archives de Paris – cote 27Fi 25.

L’équipe 2020-2021

Pour l’année 2020-2021, une promotion toute neuve débarque !

Composée de 15 étudiants (11 étudiantes et 4 étudiants) venus de toutes les contrées de France et de Navarre pour apprendre les métiers des archives, la promotion se distingue par la grande variété de leurs profils et parcours respectifs.

Pour la journée d’étude, ils se sont divisés en plusieurs « équipes » afin de se répartir les tâches et organiser au mieux cette journée.

Vous souhaitez entendre le témoignage de certains d’entre eux sur l’organisation de la journée d’étude ? 3 étudiantes ont accepté de répondre aux questions de la Revue Fonds de l’archive : pour les écouter, il suffit de cliquer ici.

Lucie et Marion avant l’enregistrement du podcast