Rencontre avec Sylvie Zaidman

La Journée d’étude 2021 approche petit à petit et nous vous proposons aujourd’hui de découvrir Sylvie Zaidman dont l’intervention « Réflexions sur les archives et les musées face à la demande mémorielle » se déroulera dans la matinée du 12 mars 2021.

Continuer à lire … « Rencontre avec Sylvie Zaidman »

Rencontre avec Jean-Baptiste Romain

La seconde voix de l’intervention « Mémoires intimes, mémoire nationale : le Mont-Valérien à travers ses archives » est Jean-Baptiste Romain. Découvrez son interview !

Pourriez-vous résumer votre parcours universitaire et professionnel ?
2007 – Master recherche Histoire médiévale
2009 – Master professionnel Histoire et gestion du patrimoine culturel français et européens
2010-2013 – Chargé de mission mémoire et communication pour l’Île-de-France et l’outremer, Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)
2014-2017 – Directeur du service départemental des Yvelines, ONACVG
2016-aujourd’hui – Directeur du service départemental des Hauts-de-Seine, ONACVG
2019-aujourd’hui – Directeur des Hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France

Continuer à lire … « Rencontre avec Jean-Baptiste Romain »

Rencontre avec Sandra Pain

Cette semaine, ce n’est pas un intervenant mais bien un binôme que vous allez découvrir dont l’intervention portera sur « Mémoires intimes, mémoire nationale : le Mont Valérien à travers ses archives ». Voici le portrait de Sandra Pain, l’une des deux voix de cette intervention.

Pourriez-vous résumer votre parcours universitaire et professionnel ?
J’ai commencé après le bac, une année en classe préparatoire littéraire (hypokhâgne à Angers), puis j’ai poursuivi en licence d’histoire à l’Université de Tours. Très intéressée par les métiers du patrimoine et des musées, j’ai continué mes études en master. Je suis détentrice de deux masters spécialisés : le 1er en patrimoine et archives historiques (Avignon) et le 2ème en muséo-expographie (Arras).

Continuer à lire … « Rencontre avec Sandra Pain »

Rencontre avec Maxence Habran

Nous vous dévoilons aujourd’hui une troisième interview, celle de Maxence Habran dont l’intervention « Archives de l’insurrection, mémoires de 1947 : deux réalités inconciliables ? » se tiendra lors de l’après-midi de notre journée d’étude.

Pourriez-vous résumer votre parcours universitaire et professionnel ?
Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles pour le concours A de l’Ecole Nationale des Chartes (concours A) au lycée Henri IV pendant 3 ans, puis Master histoire et civilisations comparées, prolongé en doctorat en histoire de l’Afrique (université Diderot-Paris VII, thèse sur les réseaux et mémoires de l’insurrection de 1947, sous la direction de Didier Nativel et Florence Descamps).
En parallèle du M1, L1 de malgache à l’INALCO, et année de M2 faite parallèlement avec l’entrée à l’ENC (thèse d’école sur les modifications induites par l’introduction de lieux de la nouvelle religion d’Etat (églises paléochrétiennes)).
+ parcours d’archéologie à la Sapienza Università di Roma

Quels sont vos principaux thèmes de recherche en tant qu’archiviste et/ou chercheur en sciences sociales ? 
Histoire de l’Afrique contemporaine : thèse de doctorat sur les réseaux et mémoires de l’insurrection de 1947, sous la direction de Didier Nativel et Florence Descamps, qui fait suite à un mémoire de master sur l’historiographie et les nouvelles pistes de recherche sur l’insurrection de 1947.
Histoire médiévale européenne : thèse d’école sur les modifications induites par l’introduction de lieux de la nouvelle religion d’État (églises paléochrétiennes), sous la direction de Philippe Plagneux.
Archivistique, archéologie.

Maxence Habran
(Photographie personnelle)

Qu’est-ce qui vous a conduit à travailler ces thématiques ? 
L’étude de l’insurrection de 1947 a commencé presque par hasard. L’histoire coloniale préparée pour le concours avait déjà fait naître un certain intérêt qui a débouché, après l’entrée à l’université, sur le sentiment qu’il y avait une lacune à combler. Quant à la recherche en archéologie paléochrétienne, elle résulte d’une convergence d’intérêts à la fois pour l’archéologie et l’histoire italienne, religieuse (en particulier les débuts de l’histoire chrétienne), et médiévale.

Comment qualifieriez-vous votre rapport aux archives ?
Mon rapport aux archives est double : il est à la fois celui du (futur) professionnel et celui d’un chercheur qui, du fait de sa formation, connaît les archives (paléographie, fonctionnement…) et bénéficie de l’expérience d’une réelle pratique ! 
D’un point de vue émotionnel, certaines archives sont difficiles à approcher sans se sentir personnellement touché : impression de lire un roman, de participer à une enquête policière… Cette dimension émotionnelle est présente dans tous les cas, qu’il s’agisse de l’ennui ou des larmes. Au-delà de cet aspect, subsiste une fascination pour un trésor préservé, auquel on a accès dans la salle de recherche.

En tant qu’archiviste, quelle serait votre définition de la mémoire ? Pensez-vous que celle-ci est amenée à évoluer à l’avenir ?
En tant qu’archiviste, je dirais que la mémoire est un patrimoine que l’on a la charge de transmettre. En tant que chercheur en histoire, en revanche, je dirais que la mémoire est le rapport premier, et souvent le seul, que le grand public entretient avec l’histoire : la transmission d’un héritage mémoriel.

Quelles sont les thématiques que vous allez aborder pendant la journée d’étude ?
Je traiterai avant tout d’un problème qui marque l’étude de 1947 : de quelle manière et pourquoi les mémoires de l’événement se sont construites en l’absence des archives. Resteront-elles inconciliables, pourront-elles un jour se nourrir les unes les autres, comment y parvenir ? Je parlerai également d’archives orales, de collaboration universitaire franco-malgache, de nouveaux fonds d’archives papier, et de la manière adéquate de les rendre accessibles. J’interviendrai par conséquent dans l’axe « Accès aux archives, accès aux mémoires ».