À quelques semaines de notre journée d’étude, posons les termes !
Détour étymologique
La locution Archives participatives devrait donc signifier :
Prendre part à l’autorité.
Cela est déjà fort en promesses, mais allons plus loin.
Histoire du concept
D’après nos sources, deux personnes se partagent la paternité de l’expression anglaise Participatory archives. Il s’agit de :
I – Kate TheimerCollaboratrice du Carlisle Indian School
Elle a défini le concept en 2011 |
II – Isto HuvilaProfesseur en sciences de l’information
Évoquant régulièrement le concept |
Selon Kate Theimer, les Archives participatives seraient :
Un organisme, un site ou une collection auxquels des personnes qui ne sont pas des professionnels des archives apportent leur connaissance ou ajoutent des contenus, généralement dans un contexte numérique en ligne. Il en résulte une meilleure compréhension des documents d’archives.
(cf. Theimer Kate, “Exploring the Participatory Archives” sur le blog Archives Next, publié le 30 août 2011 – http://www.archivesnext.com/?p=2319)
Toutefois, la définition de ce concept est loin d’être arrêtée étant donnée sa nouveauté dans le contexte francophone.
Pistes de réflexion
Ce jeune concept nous pousse à nous poser les questions suivantes :
- Comment peut-on inviter l’usager à s’approprier “l’espace archive” et à en devenir l’acteur?
- L’indexation collaborative constitue-t-elle un horizon indépassable des pratiques participatives en matière d’archives ou peut-on aller plus loin?
- De quelle manière les publics peuvent-il peser sur la politique de collecte?
- Quelle coopération archiviste-usager pourrait assurer plus de transparence et plus de démocratie lors des opérations d’évaluations?
Ce nouveau concept devrait nous aider à mettre en exergue le rôle significatif –mais trop largement ignoré– des archives dans la vie de la Cité.
Pour en savoir plus sur le sujet, inscrivez-vous à notre journée d’étude en cliquant : ICI.
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